Lettre EPS
Devant le sacrifice méthodique et progressif de l’éducation nationale, et plus largement des services publics, on lit régulièrement sur les réseaux sociaux : «Mais que font les syndicats ?»
La réforme des retraites fait éclater la vérité.
Elle montre que les syndicats sont toujours là ! Unis de surcroît !
Le SNALC n’a cessé et ne cessera d’être mobilisé à tous les niveaux, dans toutes les instances et sur tous les pavés pour défendre sans contrepartie nos rémunérations, nos conditions de travail et nos retraites. Il rappelle qu’il a déposé un préavis de grève qui couvre l’ensemble des actions des collègues, et ce jusqu’à la fin de l’année scolaire.
Elle montre aussi le mur de surdité auquel nous nous heurtons depuis plusieurs années.
Depuis 2019, dans le sillon de la loi de transformation de la fonction publique qui a supprimé des instances paritaires essentielles aux personnels, les décideurs ne cessent de négliger et d’instrumentaliser le dialogue social.
Les réformes sont écrites d’avance, imposées, jamais négociées.
Pour ces autorités les concertations permettent, faussement, de légitimer leurs décisions en déclamant : «après nous être longuement concertés avec les organisations syndicales … ». Comme s’il y avait eu consensus ou accord.
Le SNALC continue de se battre. Il dit stop à ces manipulations et à ce dialogue social Canadry-dry, qui n’a de démocratique que le nom et l’apparence.
Laurent BONNIN,
secrétaire national chargé de l’EPS
Enseignants d’EPS – SNALC