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« Exigence des savoirs » : ça va (encore) faire pschitt !

© Freepik - Pressfoto

Lettre Professeurs certifiés

Si le SNALC avait vu d’un œil positif la mission « exigence des savoirs » annoncée par l’ancien Ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal, il constate aujourd’hui que nous nous acheminons vers un sabordage. La création des groupes de niveaux en 6e/5e dès la rentrée prochaine se fera sans moyens supplémentaires. La récupération des heures de l’expérimentation fumeuse « soutien-remédiation » de la rentrée précédente ne suffira pas. Il faudra rogner sur des enseignements et des dispositifs existants. Tout le monde est ravi…

Cette mission a en outre oublié des changements indispensables et non négociables, pour vraiment remettre le savoir au cœur de notre système éducatif. Les professeurs sont avant tout des transmetteurs de savoirs et il est nécessaire de restaurer leur autorité à tout instant. La place des parents à l’école est à redéfinir, tout comme celle, de plus en plus invasive, de l’enseignement par le numérique, au sujet duquel le SNALC invite à faire preuve de prudence. Il faut enfin aller bien plus loin concernant le passage des examens nationaux afin que cesse la mascarade hypocrite que l’on nous force à jouer tous les ans.

Pire, ni M. Attal, ni Mme Oudéa-Castéra n’ont parlé du prérequis pour donner du crédit à cette mission : le rattrapage salarial de tous les professeurs sans condition. Avec des salaires attractifs pour les professeurs certifiés, nul doute que le vivier de recrutement dans notre corps majoritaire deviendrait numériquement et qualitativement suffisant. Les classes laissées sans professeur seraient vite reléguées au rang de lointain souvenir… De quoi contribuer sans nul doute au « choc » des savoirs !

Nous développons ces idées dans cette lettre électronique qui vous est dédiée. Je vous en souhaite bonne lecture.

Eugénie de Zutter,
responsable nationale du SNALC pour les professeurs certifiés
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