Lettre EPS
Cette paraphrase de l’ouvrage de S. Hessel, en guise de titre, s’applique parfaitement à la situation actuelle.
Oui, indignons-nous de la dégradation de nos rémunérations et de nos conditions de travail : effectifs, moyens, recrutement, sécurité, inclusion, pénibilité, fin de carrière…
Ces deux sujets demeurent les priorités du SNALC, alors que s’annoncent à nouveau le gel du point d’indice, le retour des 3 jours de carence et 4 000 suppressions de postes, au prétexte de s’ajuster à la baisse de la démographie. Dans ces conditions, les effectifs de classe à plus de 35 élèves ne sont pas près de baisser.
Indignons-nous aussi des scandales qui entachent l’UNSS et l’ISF, et qui pèsent directement sur le moral et les épaules des collègues puisque, pour éponger des dettes, ce sont les prix des licences et des affiliations qui sont à nouveau augmentés. Comme si les AS et les professeurs d’EPS n’étaient pas suffisamment exsangues !
Indignons-nous enfin de la mobilité calamiteuse des professeurs d’EPS et de l’opacité du mouvement depuis la suppression des CAP, de leurs conséquences délétères sur la qualité et l’attractivité du métier. La phase interacadémique vient de s’ouvrir. Le SNALC vous informe et vous soutient.
Dans ces conditions et contre ces dégradations sans précédents, le SNALC appelle l’ensemble des collègues à se joindre au mouvement éducation et fonction publique initié le 5 décembre.
Plus que jamais, ne lâchons rien ! Syndiquez-vous *!
Laurent BONNIN,
Secrétaire national chargé de l’EPS
Enseignants d’EPS – SNALC
* Au SNALC, l’adhésion pour les P. EPS est à 90 €, quels que soient leur échelon et leur grade.