Lettre EPS
Si lors de notre dernière lettre nous nous indignions de la dégradation de nos rémunérations et de nos conditions de travail, aujourd’hui nous sommes plus inquiets.
Ce n’est pas tant le jeu de quilles ministériel qui nous tracasse que la dette astronomique de la France. Une telle dette condamne t-elle définitivement nos services publics à la médiocrité, au strict minimum ? Rend-elle dorénavant toute amélioration impossible et superflue ?
Nos revendications prioritaires portant sur la revalorisation de nos rémunérations (sans contreparties) et l’amélioration de nos conditions de travail (moyens, sécurité, mobilité, inclusion, pénibilité, fins de carrière…) restent elles toujours d’actualité ?
Quelle que soit la situation économique il y aura toujours des choix budgétaires à faire. À l’instar de la non suppression des 4000 postes et de la non application des 3 jours de carence clairement annoncées, le SNALC pèsera toujours dans les débats et sur ces choix. Il ne renoncera jamais à la défense de nos salaires, de nos conditions de travail, de nos retraites et, plus largement, de nos droits. Se résigner n’est pas l’ADN du SNALC, premier syndicat historique de l’Éducation nationale depuis 1905, syndicat représentatif, indépendant, apolitique, laïc, tenace et exigeant qui fête ses 120 ans cette année. C’est dire !
Laurent BONNIN,
Secrétaire national chargé de l’EPS
Enseignants d’EPS – SNALC