Lettre Professeur des écoles
La météo très changeante du mois de juin sur la métropole est à l’image de l’humeur des enseignants en cette fin d’année. Les fortes chaleurs nous rappellent que les vacances arrivent et que cette dernière année encore très perturbée par le virus et un contexte international très particulier touche enfin à sa fin. Mais ces beaux jours entrecoupés d’orages violents, de pluies et de tempêtes nous rappellent aussi que rien ne dure jamais longtemps et qu’après un été calme qu’on espère ensoleillé, la rentrée nous réservera de nouveau son lot de mauvaises surprises.
Au regard de l’actualité de ces derniers jours, il semblerait que ces prochaines années risquent politiquement d’être quelque peu mouvementées. À l’heure de la rédaction de cet édito, nul ne peut dire ce que sera le gouvernement à la rentrée, ni qui endossera le rôle de ministre de l’Éducation nationale. Si on peut se réjouir que le rythme infernal des réformes en tout genre qui touchent l’école depuis quelques années risque d’être freiné pour les 5 prochaines années, on peut également s’inquiéter d’une situation catastrophique de l’école qui pourrait dans le même temps rester sans réponse efficiente. En tout état de cause, les éternels grands débats, grandes consultations et grandes discussions évoquées ces dernières semaines ne sauraient apporter à l’école ce dont elle a besoin : une réelle prise en compte des revendications des professeurs pour entamer une profonde réforme structurelle de l’école.
Mais pour l’instant, le temps est venu de profiter pleinement de ce temps de vacances d’été. Le SNALC, quant à lui, prépare la rentrée car le combat pour défendre notre école est loin d’être terminé.
Christophe GRUSON
Secrétaire national SNALC premier degré
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