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Une reconnaissance XXS pour une souffrance XXL

© Pixabay_Mediamodifier

Lettre AESH

Lorsque le SNALC reçoit la première convocation du ministère pour des groupes de travail relatifs au cadre de gestion des AESH, il se dit que toutes les actions menées ces dernières années pour un vrai statut, une augmentation des salaires et l’abandon des PIAL, ont enfin été entendues.

L’espoir ne durera que le temps de découvrir l’ordre du jour et surtout la nouvelle grille indiciaire proposée à partir de septembre 2023.

En effet, cette grille de rémunération ne permettra pas une réelle revalorisation salariale des AESH. L’indice majoré minimum (soit de l’échelon 1) serait fixé à 355. Ce qui est totalement hallucinant, puisque l’indice majoré minimum devrait passer à 361 au 1er mai 2023, suite à une énième augmentation du SMIC.

Si la grille entrée en vigueur le 1er septembre 2021 a commencé à être écrasée dès le 1er octobre 2021, celle-ci le serait avant même d’avoir été appliquée…Inouï !

Tout cela n’est pas très sérieux… Le ministère (à l’instar du président de la République !) continue à nous enfumer :

  • NON, tous les AESH n’auront pas une augmentation de leur rémunération de 10% dès la rentrée de septembre ;
  • NON, les AESH n’ont pas droit aux mêmes montants pour les primes REP et REP+ que les autres catégories de personnels ;
  • NON, la mise à disposition auprès des collectivités territoriales sur le temps périscolaire ne règle pas le problème des temps incomplets ;
  • NON, les AESH ne peuvent pas vivre décemment avec leur salaire d’AESH ;
  • NON, un CDI, même après seulement 3 ans de CDD, n’octroie pas un vrai statut ;
  • NON, les PIAL et la mutualisation ne permettent pas une inclusion de qualité ;
  • NON, les AESH n’ont pas une stabilité dans leur affectation et leur emploi du temps, ni une continuité dans l’accompagnement des élèves en situation de handicap ;
  • NON, les AESH ne sont pas en sécurité sur leur lieu de travail ;
  • NON, les droits des AESH ne sont pas respectés ;
  • NON, la professionnalisation des AESH n’est pas en cours.

 

Pourtant, votre engagement et votre conscience professionnelle pour la réussite des élèves en situation de handicap sont exemplaires.

Et que recevez-vous en échange de la part de l’institution ?

De la maltraitance !

Celle-ci se manifeste par le manque de considération de votre rôle dans l’école inclusive, par l’insuffisante intégration aux équipes éducatives, par le non-respect de vos droits et de vos missions, par la faiblesse de vos rémunérations, par un abandon face à des élèves de plus en plus violents ou/et avec des handicaps de plus en plus lourds, par l’absence de formation continue et de perspectives d’évolution professionnelle…

Or, par ses innombrables retours de terrain, le SNALC constate que cette souffrance professionnelle (physique et psychologique) mais également économique et sociale s’accentue au fil des années.

Les articles de cette lettre montrent que notre ministère, en restant volontairement sourd à vos revendications, vous maintient dans la précarité, la pauvreté et la souffrance au travail.

Soyez assurés que le SNALC poursuivra son combat pour les AESH jusqu’à obtenir : Une reconnaissance XXL et zéro souffrance !

Danielle ARNAUD
Secrétaire nationale chargée des personnels contractuels

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