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Voie professionnelle : entre réforme et projet de réforme, où en sommes-nous ?

© istock_izusek-525491624

Lettre PLP

Le SNALC, malgré son opposition à la réforme, a souhaité participer aux 4 groupes de travail (GT) lancés le 21/10/2022. D’une part, pour faire remonter l’expertise des PLP et d’autre part, pour connaître les propositions des entreprises sur cette réforme dont le but revendiqué est une meilleure insertion professionnelle qu’elle soit post CAP, bac ou diplôme de l’enseignement supérieur, en permettant l’adaptation des formations aux besoins locaux de main d’œuvre. Les intitulés des 4 GT tous pilotés par des recteurs de région académique, en témoignent :

  • GT 1 : comment réduire le nombre de décrocheurs ?
  • GT 2 : comment mieux préparer les poursuites d’études supérieures requises par certains métiers ?
  • GT 3 : comment améliorer le taux d’accès à l’emploi après le diplôme ?
  • GT 4 : comment donner des marges de manœuvre aux établissements tout en conservant le caractère national des diplômes ?

Malheureusement, le SNALC n’a pu que constater l’absence de propositions des organisations patronales quant à l’amélioration de la qualité des PFMP.

Ce dossier spécial voie professionnelle est donc l’occasion pour le SNALC de faire un point d’étape au 27/01/2023, journée de clôture des travaux des 4 GT. Si l’annonce marquante de cette journée est l’abandon de l’augmentation de 50 % des PFMP, les 14 propositions présentées comme récurrentes (voir article) issues des 200 propositions faites par les 4 GT sont pour certaines très inquiétantes tant pour les conditions de travail des PLP que pour la qualité de la formation offerte à nos lycéens.

Mais elles ne constituent pas le seul danger pour les PLP. Si le statut de professeur associé (voir article) vient concurrencer les PLP des disciplines pros, la fermeture des formations dites non insérantes, renvoyée aux Régions, sans objectifs chiffrés ni calendaires, plongera, chaque année, de nombreux PLP toutes disciplines confondues, dans l’incertitude…

C’est pourquoi, le SNALC maintient son opposition à cette réforme, et en sa qualité de syndicat représentatif, défendra le statut des PLP au Ministère et la qualité de la formation due à un tiers des lycéens.

 

Guillaume Lefèvre
Secrétaire national du SNALC chargé de l’enseignement professionnel

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